Aujourd’hui, l’innovation dans l’entreprise est protéiforme : digitale, opérationnelle, managériale, stratégique, commerciale… On teste de nouvelles choses dans tous les domaines pour réinventer l’organisation et lui permettre de rester toujours plus compétitive. Les usages du web et les nouvelles technologies ont ouvert un champ des possibles qui semble presque illimité.
Or à l’échelle du salarié, une des conséquences est qu’on peut s’inquiéter de l’évolution de son poste. Le monde professionnel n’est pas sécure pour l’individu : la digitalisation et l’ubérisation sont en train de transformer profondément certains jobs et en supprimer d’autres. La transformation du travail n’a jamais été aussi rapide et anxiogène !
Une accélération née de la transformation digitale du monde depuis la fin des années 90.
La formidable aventure de la transformation digitale des entreprises
Depuis près d’une vingtaine d’années, le numérique redistribue les cartes de l’organisation et du mode de gouvernance de l’entreprise. Pourtant il y a 20 ans, en tant que salariée j’étais loin de m’imaginer que la relation hiérarchique TOP/DOWN que mes parents avaient connue, allait être profondément remodelée.
Petit retour en arrière… J’ai démarré ma carrière dans une petite PME parisienne en 1998. A l’époque, nous n’avions pas tous un ordinateur, seuls les top managers en possédaient un et nous, salariés, nous devions réserver notre tour pour pouvoir accéder à la salle informatique.
Les journaux télévisés « buzzaient » au sujet du bug de l’an 2000, l’évènement du millénaire qui menaçait des milliers d’entreprises. Souvenez-vous, c’était au siècle dernier.
Le décalage entre les usages personnels et les pratiques de l’entreprise commençaient à poindre. A l’époque, j’avais l’impression que les entreprises étaient en retard sur leur temps parce que j’étais déjà équipée d’un « Personal Computer » et d’un modem 56 K qui participait au siphonage de mon compte en banque. Et oui, le gaming online apparaissait en France et faisait de ma vie nocturne une épopée médiévale. Un aveu indicible à l’époque alors qu’aujourd’hui, le monde de la formation s’inspire du gaming, et que de nombreux métiers autour du jeu vidéo ont vu le jour !
Très tôt la porosité vie pro/vie perso s’est imposée à moi : j’utilisais mon ordinateur personnel pour avancer sur mes dossiers professionnels. Les conflits que généraient l’accès à la salle informatique m’étaient insupportables et le télétravail n’existait pas. Travailler en dehors de mes heures de bureau sur mon ordinateur personnel était la seule manière pour moi de m’adapter si je voulais rester performante dans mon job. Personne ne m’y forçait. Je voulais juste bien faire mon travail.
Et nous étions nombreux à vouloir donner le meilleur de nous-même. Nous étions motivés. Nous le sommes toujours.
Petit à petit, la plupart des PME se sont équipées. Certaines d’entre elles restaient toujours frileuses quant au fait de se positionner sur le Web, mais l’informatique s’est installée dans l’entreprise, créant des services dédiés.
Puis il y a 10 ans, (déjà) les réseaux sociaux ont transformé nos usages. Le smartphone est devenu un prolongement de nous-mêmes, pour le meilleur et pour le pire. De nouveaux métiers sont apparus autour de la digitalisation ou de l’ubérisation, accélérant encore l’évolution des rôles de chacun dans l’organisation.
Faire face au stress du changement : une question de motivation
Les innovations ont été beaucoup plus rapides ces 20 dernières années que notre capacité à les intégrer.
De nombreux salariés s’y sont pourtant adaptés de manière spontanée. La motivation est souvent la clé pour vivre le changement en douceur mais ses sources peuvent être très différentes selon les individus : désir de reconnaissance, goût pour l’apprentissage, plaisir de la découverte, désir de réussite, goût du défi, etc… Elle est aussi liée à la structure de l’organisation dont dépend l’individu.
A l’échelle collective, les petites organisations, moins obsédées par des questions de sécurité et/ou de process, ont pu être plus agiles pour intégrer les innovations au fil de l’eau.
Au sein de ces structures, les salariés restent motivés, connectés émotionnellement aux valeurs de leurs entreprises. Ils comprennent le sens de leur travail et participent à l’accomplissement de la vision corporate. Ils reçoivent des feed-backs positifs de la part de leurs pairs, ils sont reconnus. Ils savent que dans l’incertitude de ce nouvel environnement qui est en train de se mettre en place, ils doivent procéder par une méthode die and retry. Ici, l’erreur n’est plus une erreur mais un pas vers la réussite. Le digital n’a pas remplacé l’humain, il le complète.
Dans les grandes organisations, l’intégration des nouveaux usages et des NTIC est plus lent. Tout est compliqué. Les process administratifs, financiers, managériaux, humains et digitaux peuvent devenir des nœuds qui bloquent l’énergie et empêchent l’action, avec un impact particulièrement important dans un contexte de forte transformation.
Lors de tout changement, qu’il soit choisi ou subi, l’émotion de la peur s’active avec une intensité variable selon la perception positive (défi) ou négative (menace) de la situation. Le mécanisme du stress appelle une réponse d’adaptation et selon les individus qui composent le système dans lequel on veut instiller le changement, on obtient différentes sortes de réactions plus ou moins efficaces : anticipation, organisation, planification, procrastination, résignation, apitoiement, acharnement, lâcher prise…
Dans ce contexte hyper-stressant, donner du sens et développer les capacités de résilience de ses équipes est fondamental. C’est le rôle des managers.
Innover par la bienveillance
Les entreprises n’ont pas le choix, elles doivent réussir leur transformation rapidement ou disparaître avec l’ancien monde. Or le stress des salariés est un facteur de risque important, auquel le management bienveillant apporte une réponse efficace.
La bienveillance est au cœur de la transformation des entreprises mais elle doit s’appliquer à titre individuel, envers soi-même avant de pouvoir rayonner à l’extérieur. On en parle beaucoup dans les magazines, sur les blogs des consultants, dans les livres sur le management d’entreprise. Mais qu’est-ce que la bienveillance ?
La bienveillance c’est bien plus que le concept de gentillesse, c’est le non-jugement, c’est la capacité de voir le positif chez l’autre pour le stimuler et l’aider à se développer. Et concrètement c’est savoir écouter activement, être congruent, donner de l’autonomie, communiquer avec transparence, rester positif et constructif dans ses critiques.
Les managers et les consultants sont les premiers acteurs de la transformation. Cependant chaque salarié peut choisir de pratiquer la bienveillance dans son quotidien professionnel (et ailleurs).
« L’exemple n’est pas la meilleure façon de manager, c’est la seule » disait Roosevelt.
Un manager bienveillant soutenu par une hiérarchie bienveillante ne peut être que bénéfique pour l’entreprise. Il limite les tensions, favorise la productivité et l’engagement. Il facilite la connexion émotionnelle avec l’entreprise.
Cette capacité de bienveillance peut être travaillée individuellement ou collectivement par le coaching ou les séminaires de développement personnel. Comprendre sa place dans l’organisation et l’occuper pleinement est une action d’anticipation que l’on peut chercher à conduire, sans pour autant être manager.
Nos organisations sont profondément en train de muter. Le management « à la papa » ne fonctionne plus, notamment avec l’arrivée des digital natives dans le monde du travail.
Déjà vingt ans d’innovations et nous n’en sommes qu’aux balbutiements car il est très probable que la blockchain soit le prochain levier de transformation de l’entreprise.
C’est passionnant. Il n’y a que le changement qui soit permanent !
Si à titre individuel, cela vous angoisse et que vous pensez que votre poste est menacé par la digitalisation, la meilleure manière de réagir et d’avancer est le combo : imagination + anticipation + planification + action. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un coach sur ce chemin.
La transformation de l’entreprise est en marche, nous ne connaissons pas encore les nouveaux métiers qui émergeront dans les prochaines années, mais je suis profondément convaincue qu’il y a une place pour chacun dans cette nouvelle organisation. Une place plus juste et alignée avec vos valeurs, vos talents et votre énergie.
Aujourd’hui, l’innovation dans l’entreprise est protéiforme : digitale, opérationnelle, managériale, stratégique, commerciale… On teste de nouvelles choses dans tous les domaines pour réinventer l’organisation et lui permettre de rester toujours plus compétitive. Les usages du web et les nouvelles technologies ont ouvert un champ des possibles qui semble presque illimité.
Or à l’échelle du salarié, une des conséquences est qu’on peut s’inquiéter de l’évolution de son poste. Le monde professionnel n’est pas sécure pour l’individu : la digitalisation et l’ubérisation sont en train de transformer profondément certains jobs et en supprimer d’autres. La transformation du travail n’a jamais été aussi rapide et anxiogène !
Une accélération née de la transformation digitale du monde depuis la fin des années 90.
La formidable aventure de la transformation digitale des entreprises
Depuis près d’une vingtaine d’années, le numérique redistribue les cartes de l’organisation et du mode de gouvernance de l’entreprise. Pourtant il y a 20 ans, en tant que salariée j’étais loin de m’imaginer que la relation hiérarchique TOP/DOWN que mes parents avaient connue, allait être profondément remodelée.
Petit retour en arrière… J’ai démarré ma carrière dans une petite PME parisienne en 1998. A l’époque, nous n’avions pas tous un ordinateur, seuls les top managers en possédaient un et nous, salariés, nous devions réserver notre tour pour pouvoir accéder à la salle informatique.
Les journaux télévisés « buzzaient » au sujet du bug de l’an 2000, l’évènement du millénaire qui menaçait des milliers d’entreprises. Souvenez-vous, c’était au siècle dernier.
Le décalage entre les usages personnels et les pratiques de l’entreprise commençaient à poindre. A l’époque, j’avais l’impression que les entreprises étaient en retard sur leur temps parce que j’étais déjà équipée d’un « Personal Computer » et d’un modem 56 K qui participait au siphonnage de mon compte en banque. Et oui, le gaming online apparaissait en France et faisait de ma vie nocturne une épopée médiévale. Un aveu indicible à l’époque alors qu’aujourd’hui, le monde de la formation s’inspire du gaming, et que de nombreux métiers autour du jeu vidéo ont vu le jour !
Très tôt la porosité vie pro/vie perso s’est imposée à moi : j’utilisais mon ordinateur personnel pour avancer sur mes dossiers professionnels. Les conflits que généraient l’accès à la salle informatique m’étaient insupportables et le télétravail n’existait pas. Travailler en dehors de mes heures de bureau sur mon ordinateur personnel était la seule manière pour moi de m’adapter si je voulais rester performante dans mon job. Personne ne m’y forçait. Je voulais juste bien faire mon travail.
Et nous étions nombreux à vouloir donner le meilleur de nous-même. Nous étions motivés. Nous le sommes toujours.
Petit à petit, la plupart des PME se sont équipées. Certaines d’entre elles restaient toujours frileuses quant au fait de se positionner sur le Web, mais l’informatique s’est installée dans l’entreprise, créant des services dédiés.
Puis il y a 10 ans, (déjà) les réseaux sociaux ont transformé nos usages. Le smartphone est devenu un prolongement de nous-mêmes, pour le meilleur et pour le pire. De nouveaux métiers sont apparus autour de la digitalisation ou de l’ubérisation, accélérant encore l’évolution des rôles de chacun dans l’organisation.
Faire face au stress du changement : une question de motivation
Les innovations ont été beaucoup plus rapides ces 20 dernières années que notre capacité à les intégrer.
De nombreux salariés s’y sont pourtant adaptés de manière spontanée. La motivation est souvent la clé pour vivre le changement en douceur mais ses sources peuvent être très différentes selon les individus : désir de reconnaissance, goût pour l’apprentissage, plaisir de la découverte, désir de réussite, goût du défi, etc… Elle est aussi liée à la structure de l’organisation dont dépend l’individu.
A l’échelle collective, les petites organisations, moins obsédées par des questions de sécurité et/ou de process, ont pu être plus agiles pour intégrer les innovations au fil de l’eau.
Au sein de ces structures, les salariés restent motivés, connectés émotionnellement aux valeurs de leurs entreprises. Ils comprennent le sens de leur travail et participent à l’accomplissement de la vision corporate. Ils reçoivent des feed-backs positifs de la part de leurs pairs, ils sont reconnus. Ils savent que dans l’incertitude de ce nouvel environnement qui est en train de se mettre en place, ils doivent procéder par une méthode die and retry. Ici, l’erreur n’est plus une erreur mais un pas vers la réussite. Le digital n’a pas remplacé l’humain, il le complète.
Dans les grandes organisations, l’intégration des nouveaux usages et des NTIC est plus lent. Tout est compliqué. Les process administratifs, financiers, managériaux, humains et digitaux peuvent devenir des nœuds qui bloquent l’énergie et empêchent l’action, avec un impact particulièrement important dans un contexte de forte transformation.
Lors de tout changement, qu’il soit choisi ou subi, l’émotion de la peur s’active avec une intensité variable selon la perception positive (défi) ou négative (menace) de la situation. Le mécanisme du stress appelle une réponse d’adaptation et selon les individus qui composent le système dans lequel on veut instiller le changement, on obtient différentes sortes de réactions plus ou moins efficaces : anticipation, organisation, planification, procrastination, résignation, apitoiement, acharnement, lâcher prise…
Dans ce contexte hyper-stressant, donner du sens et développer les capacités de résilience de ses équipes est fondamental. C’est le rôle des managers.
Innover par la bienveillance
Les entreprises n’ont pas le choix, elles doivent réussir leur transformation rapidement ou disparaître avec l’ancien monde. Or le stress des salariés est un facteur de risque important, auquel le management bienveillant apporte une réponse efficace.
La bienveillance est au cœur de la transformation des entreprises mais elle doit s’appliquer à titre individuel, envers soi-même avant de pouvoir rayonner à l’extérieur. On en parle beaucoup dans les magazines, sur les blogs des consultants, dans les livres sur le management d’entreprise. Mais qu’est-ce que la bienveillance ?
La bienveillance c’est bien plus que le concept de gentillesse, c’est le non-jugement, c’est la capacité de voir le positif chez l’autre pour le stimuler et l’aider à se développer. Et concrètement c’est savoir écouter activement, être congruent, donner de l’autonomie, communiquer avec transparence, rester positif et constructif dans ses critiques.
Les managers et les consultants sont les premiers acteurs de la transformation. Cependant chaque salarié peut choisir de pratiquer la bienveillance dans son quotidien professionnel (et ailleurs).
« L’exemple n’est pas la meilleure façon de manager, c’est la seule » disait Roosevelt.
Un manager bienveillant soutenu par une hiérarchie bienveillante ne peut être que bénéfique pour l’entreprise. Il limite les tensions, favorise la productivité et l’engagement. Il facilite la connexion émotionnelle avec l’entreprise.
Cette capacité de bienveillance peut être travaillée individuellement ou collectivement par le coaching ou les séminaires de développement personnel. Comprendre sa place dans l’organisation et l’occuper pleinement est une action d’anticipation que l’on peut chercher à conduire, sans pour autant être manager.
Nos organisations sont profondément en train de muter. Le management « à la papa » ne fonctionne plus, notamment avec l’arrivée des digital natives dans le monde du travail.
Déjà vingt ans d’innovations et nous n’en sommes qu’aux balbutiements car il est très probable que la blockchain soit le prochain levier de transformation de l’entreprise.
C’est passionnant. Il n’y a que le changement qui soit permanent !
Si à titre individuel, cela vous angoisse et que vous pensez que votre poste est menacé par la digitalisation, la meilleure manière de réagir et d’avancer est le combo : imagination + anticipation + planification + action. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un coach sur ce chemin.
La transformation de l’entreprise est en marche, nous ne connaissons pas encore les nouveaux métiers qui émergeront dans les prochaines années, mais je suis profondément convaincue qu’il y a une place pour chacun dans cette nouvelle organisation. Une place plus juste et alignée avec vos valeurs, vos talents et votre énergie.